Voici la vidéo de ma conférence donnée au SEO camp et titrée : « Ce qui fera vraiment de vous un bon consultant SEO »

Résumé de la conférence

Voici un résumé en 5 points basés sur la transcription de la conférence de Yannick Bouvard au SEO CAMP’us Paris 2022 :

Expérience personnelle et originalité : Yannick Bouvard partage son expérience de 20 ans dans le domaine du SEO, soulignant l’importance d’apporter une touche personnelle et originale dans ses présentations, plutôt que de se contenter de suivre les tendances établies par d’autres.

Importance des soft skills : Il met en avant l’importance des compétences non techniques (soft skills) dans le métier de consultant SEO, affirmant que ces compétences sont tout aussi cruciales que les aspects techniques pour réussir.

Empathie et compréhension : L’empathie est présentée comme un élément clé pour comprendre les besoins des clients et de leurs cibles, permettant ainsi de mieux répondre à leurs attentes et d’avancer plus efficacement dans les projets.

Apprentissage continu et gestion des erreurs : Bouvard encourage à apprendre de ses erreurs, à ne pas craindre de les commettre, et à progresser grâce à elles, tout en évitant de répéter les mêmes erreurs.

Sortir de sa zone de confort : Il incite les consultants SEO à se challenger en sortant de leur zone de confort, en explorant de nouveaux domaines et en s’adaptant aux évolutions du secteur pour être toujours plus compétitifs et efficaces.

Ces points résument les idées principales partagées par Yannick Bouvard sur ce qui fait un bon consultant SEO, allant de l’importance de l’expérience personnelle et des compétences interpersonnelles, à l’apprentissage continu et la capacité à s’adapter et innover.

Retranscription de la conférence

Bonjour à tous, bienvenue à cette conférence. Est-ce que ça fonctionne ? J’ai l’impression que ça fonctionne assez mal depuis tout à l’heure. J’aurais bien aimé présenter tous les drames SEO qu’il y a eu dans l’année, je pense qu’on aurait eu beaucoup à présenter. On va quand même rester un peu sérieux et rester sur le sujet que Pascal a introduit : ce qui fera de vous un bon consultant SEO. Juste pour note, et je dis ça, je dis rien, normalement si tout fonctionne bien, les slides sont publiés au fur et à mesure sur Twitter. Donc, si vous avez besoin de les retrouver, même si vous verrez qu’il n’y a pas beaucoup de texte…

En guise d’introduction, j’ai toujours pour objectif, lorsque je fais des présentations – c’était déjà le cas l’année dernière – de faire des présentations où je me dis que je peux faire quelque chose d’un peu original, d’un peu nouveau, de ne pas forcément faire la même chose que d’autres. Il y a plein de sujets sur lesquels il y a de vrais experts, comme le netlinking, etc., et donc pas forcément de légitimité à parler de ces sujets-là, sachant qu’il y a d’autres gens qui sont plus légitimes. Par contre, peut-être la légitimité que j’ai, c’est que ça fait 20 ans que je fais du SEO. Un vieux con du SEO, comme il y en a quelques-uns dans l’événement. Ce qui me permet finalement d’avoir traversé plein de projets, d’avoir vécu plein de sujets différents, d’avoir croisé énormément de gens de différents profils, différents métiers, etc., et ce qui finalement me permet d’avoir vu des projets. Là, vous voyez des logos de projets sur lesquels j’ai travaillé, mais évidemment, comme tout le monde, beaucoup de PME, beaucoup d’entrepreneurs, etc. Donc, en fait, on croise beaucoup de choses et on apprend beaucoup de choses. Et finalement, on apprend beaucoup de choses, forcément, dans les aspects techniques, sur tout ce qui peut bien marcher, mais moi, ce n’est pas ce qui m’intéresse aujourd’hui. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de vous présenter finalement un retour d’expérience de choses qu’on a besoin lorsqu’on est consultant SEO, à forte théorie. Et ça marche aussi pour plein d’autres métiers, finalement, pas forcément que SEO, et puis pas forcément consultant non plus. Il y a plein de choses dans le quotidien de ce qu’on vit qui sont super utiles. Appelons ça des soft skills, si vous voulez.

En fait, ça sera un peu un retour en arrière de 20 ans sur un peu ce qui me paraît important de pointer pour pouvoir comprendre et s’améliorer dans sa gestion du travail au quotidien. En fait, il y a plein de mots que je vais vous présenter, il y a 25 concepts. On va essayer de, enfin, je vais essayer d’aller vite, puisque finalement 25, c’est beaucoup. Il y a beaucoup de mots. En fait, on a l’impression, en tout cas moi, j’ai l’impression que ce sont presque des tabous, des mythes, des mots qu’on n’utilise pas ou qu’on a peur d’utiliser. Ou, lorsqu’on les utilise, lorsqu’on ose dire des choses, pour donner des conseils ou pour critiquer des choses, on se retrouve finalement à taper dans le tabou, dans le mythe.

Eh bien, c’est de ces choses-là que j’ai envie de présenter aujourd’hui. Le premier mot-clé que je veux vous présenter, et qui me paraît super important, encore une fois, est une sorte de mot qu’on n’entend pas assez, je trouve, dans le SEO, et pourtant, en fait, il me paraît correspondre à beaucoup de concepts nécessaires dans la façon de travailler. Le premier qui m’est venu, c’est l’empathie. Et l’empathie, si vous voulez tout de suite faire un parallèle avec quelque chose que vous connaissez tous et dont plein de gens parlent en conférence, finalement, si on parle d’intention de recherche, on est dans le monde de l’empathie. On essaie d’imaginer ce que les gens vont chercher, mais l’empathie, ça va bien plus loin que ça dans les projets qu’on mène. C’est l’empathie par rapport aux clients : quelles sont ses difficultés, quels sont ses freins, ses difficultés, et tout ce qui peut concerner la gestion qu’on a de la communication avec le client, mais aussi ses cibles qu’on vise. Voilà, c’est au quotidien, c’est toujours ça. Il faut faire preuve d’empathie parce qu’on a besoin de comprendre et de gérer finalement ces différentes parties pour pouvoir avancer plus vite, avancer mieux dans les projets.

Le deuxième, il est super courant aussi, en fait, dans notre quotidien, on en a tous fait, évidemment, c’est… On a tous fait des erreurs, on s’est tous trompés sur des choses, on a fait des mauvais choix, on a fait des essais, on s’est trompé. Et en fait, quelque part aussi, j’ai l’impression que c’est presque un tabou de pouvoir dire qu’on peut faire des erreurs. On va faire des erreurs. Si vous êtes plutôt débutant, vous allez faire des erreurs, vous allez prendre des mauvaises décisions, des décisions pas terribles. Mais l’important, c’est pas tellement de faire des erreurs, parce que de toute façon, on en fera tous, on en a tous fait, on en a tous fait. Tous ceux que vous voyez en conférence, ils ont tous fait des erreurs. Mais l’important, finalement, c’est de s’en relever, d’apprendre de ces erreurs, et de progresser par rapport à ça, et surtout de ne jamais les refaire.

Le troisième, aussi, que je trouve, c’est plus ou moins un tabou, eh bien, on ne souligne pas assez les gens qui disent des conneries. Et essayez de ne pas être de cela, parce que finalement, des conneries, malheureusement, on en entend. Malheureusement, on entend des choses un peu bizarres qui nous paraissent un peu à l’inverse de ce qu’on sait en SEO, de ce dont on est sûr. Pourtant, il y a certaines personnes qui n’hésitent pas à dire des conneries. Alors, il y a un souci sur les slides, normalement, il devait y en avoir une avant qui prenait pour exemple quelque chose que j’ai entendu il n’y a pas longtemps. Ceux qui ont écouté le podcast de Thomas Leonetti, le deuxième podcast avec Mathieu Garin, Mathieu parle de ça. Il a vu effectivement quelqu’un, un consultant qui s’annonce avec un certain nombre d’années d’expérience, en disant que mettre les mots-clés dans le titre, ça sert à rien pour ranker. Voilà, c’est dans une vidéo très sérieuse, très bien montée, présentée par quelqu’un qui dit avoir une certaine expérience.

On parle pas assez de ce mot, on dirait un tabou. On fait juste du SEO. Non, on fait partie de la grande branche du marketing, et je pense qu’on devrait en parler plus souvent et l’assumer plus. Ça découle du marketing. On devrait aussi plus assumer le fait qu’on est là pour faire du business. On n’est pas là pour rendre service, on n’est pas là pour dire, encore une fois, s’amuser, même si c’est pas interdit, évidemment, de s’amuser à faire du SEO. Mais d’assumer finalement qu’on est là pour faire du business, de faire du marketing. Bah, assumez aussi que ça nécessite des investissements. Et donc, achetez des outils, dépensez de l’argent pour investir, ou en tout cas, introduisez-le dans les projets que vous faites. Oubliez un peu ce mot-clé « gratuit », toujours passer par du gratuit. « Ah, c’est trop bien, c’est gratuit, cet outil-là. » Ouais, sauf qu’il fait 10 % de ce que vous avez besoin de faire, et que l’outil payant, bah, il va vous faire passer un step supplémentaire. Voilà, le gratuit, ça va 5 minutes.

Des petits indices qui vont vous permettre de faire le bon devis au bon moment. Moi, personnellement, une stratégie que je mets en général en place, c’est de passer par des paliers. La plupart du temps, je propose quelque chose d’accessible au départ. Ça passe par un audit ou un truc comme ça. Ça permet au client de savoir comment je travaille, l’interaction, etc., de comprendre que je ne suis pas en train de lui faire à l’envers et que je suis là pour l’aider. Une fois que cette première étape est passée, on peut aller plus loin. Donc, le fait de transmettre, dans l’équipe, chez votre client, ce que vous êtes en train de faire, d’expliquer… Bah, si vous faites ça, ce n’est pas simplement parce que je vous le demande, mais pour telle ou telle raison. Voilà, de former, ça veut pas dire de passer des journées et des journées à former, mais d’expliquer un peu en interne. Ça permet de faire passer aussi plus facilement ses préconisations. C’est aussi très important. Travaillez pas forcément toujours dans votre coin.

Faites attention aux besoins des autres. Si vous écoutez pas les freins, encore une fois, tout ce qui va concerner les craintes de votre équipe, des développeurs, des rédacteurs, du client, etc., si vous écoutez pas ce qu’ils disent, si vous analysez pas tout ce qui a à analyser, c’est du verbal, c’est du non verbal, c’est tout ce qui peut exister, encore une fois, vous perdez des choses dans la gestion de votre projet, dans la gestion de votre client, et évidemment, vous êtes moins efficace, moins rapide.

Voilà, c’est un tabou, j’ai l’impression, ou en tout cas, on en parle pas. C’est un truc dont on parle pas, aussi bien en SEO que sur d’autres aspects. N’ayez pas peur de dire non. Enfin, je veux dire, à un moment donné, si le projet vous plaît pas, si le client vous plaît pas, s’il y a un danger, s’il y a un truc qui vous savez que ça va pas marcher, faut pas avoir peur de dire non. Faut pas avoir peur de dire au client : « Non, non, mais là, ça va pas être possible. Si on fait ça, on va se casser la gueule. »

Eh bien, il y a un moment donné, il faut aussi se rendre compte que, pour encore une fois, avancer plus vite, plus loin, plus efficacement, si vous priorisez, si vous dites : « Ça, c’est plus important, ça aura plus d’effet, ça sera moins difficile à faire, » et bien, c’est forcément, votre projet, il va avancer beaucoup plus vite. Encore une fois, retour d’expérience personnelle. La matrice d’Eisenhower, qu’on peut adapter, en fait, moi, je l’adapte dans mes audits systématiquement. Bah, comme tout le monde, dans mes audits, il y a un « Ah, par où il doit commencer ? » et là où il va pouvoir espérer avoir des trucs qui vont bien marcher, et puis, bah, ce qui attendra un peu.

Anticipez l’expérience. Si vous allez pouvoir savoir comment fonctionne votre client, comment fonctionne le projet, qu’est-ce qui va, qu’est-ce que vous allez pouvoir espérer de chaque optimisation ou chaque action que vous allez pouvoir faire, et bah, voilà, vous avez plutôt plus ou moins fait déjà ça, donc vous savez ce qui va globalement se passer.

Et si vous développez des trucs de production, de timing, de tout ce que vous voulez, bah, plus vous allez avoir de la facilité à faire passer les choses. Plus vous adaptez, plus c’est vous qui, en tant que professionnel, vous modelez par rapport au projet, bah, plus ça sera facile de faire passer les choses. Si, lors d’un discours, une discussion avec un dev, bah, vous arrivez à vous adapter plutôt à lui, qui a qui a du mal à trouver la solution technique, bah, mieux ça sera, évidemment.

Ensuite, on aborde des points, euh, un… sont mieux que si, si vous blâmez toujours ceux qui n’ont pas fait, ceux qui n’ont pas réussi, etc., et de la même manière, soyez positifs avec les gens, tout simplement. Ben, dites aux gens qui ont compris un truc que vous leur expliquez, bah, que c’est bien, que ce n’est pas banal de comprendre un truc technique. Dites aux gens qui ont fait un effort de vous dire quelque chose, de vous expliquer quelque chose, que c’est bien, que c’est profitable au projet, donc tant mieux. Soyez toujours…

Quoi que vous fassiez, des efforts, vous faites tout ce qu’il faut, et ça descend, ça descend, ça descend. Et ça peut être juste dans votre évolution personnelle, de votre apprentissage, ça descend. Vous voyez pas le bout, il y a les clients qui refusent vos devis, etc., etc. Insistez, vraiment, insistez. Continuez à croire en vous, continuez à penser que ce que vous savez, ce que vous connaissez, va vous faire avancer. Et au bout d’un moment, ben, vous allez être tout en bas, et ça va remonter.

Et si vous sortez de votre zone de confort, c’est pas facile. Il y en a certains qui aiment bien faire du contenu uniquement, euh, c’est pas facile de sortir de sa zone de confort, mais pour autant, il faut vous forcez à prendre du code, forcez-vous à essayer de comprendre des trucs dans des domaines, des spécialités que vous maîtrisez pas, que vous connaissez pas. Forcez-vous à comprendre comment Google Ads fonctionne, si vous ne savez pas encore. Forcez-vous à regarder un peu comment les réseaux sociaux fonctionnent, comment est-ce que le marketing de contenu est fait pour faire du buzz pour eux, et aussi parce que comment est-ce que vous faites pour nous classer, comment est-ce qu’on fait pour classer des mecs qui font 80 % de contenu et puis 20 % de lien, et puis d’autres qui font de l’audit, et puis d’autres, c’est impossible, c’est juste impossible. Il n’y a pas de classement, c’est pas possible de faire un classement. Et donc, du coup, bah, la seule chose que vous pouvez faire, c’est juste d’être un meilleur SEO que hier. Tous les jours, essayez d’être meilleur.

Et le dernier truc, choisi et qui est plutôt, euh, plutôt sympa à mettre en application, l’avant-dernier, ça découle, en fait, du kif. Bah, c’est pas seulement du kif dans votre travail, c’est épanouissez-vous. Si vous kiffez votre travail, et puis que c’est juste pour gagner de l’argent, et je sais pas quoi, bon, sans vous juger, je trouve que c’est pas génial, quoi. Si vous, si ça vous permet de faire les activités que, que, que vous avez envie, de prendre du temps pour vous, de vous payer une bonne bouteille, de partir en voyage, de montrer les muscles, à vous défendre, à venir présenter, à faire des conférences, j’espère qu’il y en a qui ont suivi la présentation de Covan et Laura tout à l’heure. N’hésitez pas à vous montrer, à vous faire valoir, parce que vous le méritez. Et du coup, si vous suivez pas beaucoup de femmes sur Twitter et vous pensez qu’il n’y en a pas qui font du SEO, j’ai fait une liste de comptes Twitter de femmes, donc je vous invite à la suivre. Débrouillez-vous à trouver la personne par rapport.

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